Identification secondaire

L’ identification secondaire  représente l’une des sources principales d’ événements indésirables associés aux soins  (erreur de dossier, d’administration médicamenteuse, d’étiquetage d’un prélèvement, de rangement d’un document dans un dossier de soins, etc. ).

Les bonnes pratiques dans ce domaine font partie de la  gestion des risques  a priori . Elles visent à mettre en place des  barrières préventives  destinées à limiter les erreurs d’identification lors de la prise en charge d’un utilisateur par un professionnel de santé. Elles doivent faire l’objet de procédures formalisées dans les structures de santé et être soutenues par des actions régulières de formation et de sensibilisation des différents acteurs concernés, y compris les usagers.

L’identification secondaire fait partie intégrante de tout acte de soin. Elle en constitue la première étape. Elle consiste à réaliser un contrôle systématique de l’identité du patient et/ou du dossier pour s’assurer qu’il s’agit bien de l’usager à qui l’acte est destiné et que le dossier utilisé est bien le sien. Par exemple :

  • demander à l’utilisateur de décliner son identité  ;

  • vérifier l’identité inscrite sur le bracelet d’identification ;

  • s’assurer de la cohérence entre la prescription et l’usager ;

  • vérifier que la photo du dossier correspond bien à la personne ;

  • etc.

* La participation de l’utilisateur à son identification est essentielle . Il doit être consulté – ou son représentant – chaque fois que le professionnel peut avoir un doute sur l’identité de la personne qu’il prend en charge. Il faut l’interroger en utilisant des questions ouvertes du type  » Pouvez-vous me donner votre nom et votre prénom ? « . Il ne faut surtout pas lui demander s’il porte bien les traits lus sur le dossier !